Voici comment Alain Martin, cégétiste du Gard, explique ce soir sur Facebook la soi-disant “hausse du pouvoir d'achat des salariés“ annoncée par les thuriféraires médiatiques de Macron :
En plus des ordonnances pour la casse d'un siècle de droit du travail, Macron organise la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l'histoire de notre pays.
Du jamais vu. Il va supprimer le salaire brut.
Ce n'est pas une politique “du centre“, c'est une politique à la Thatcher !
Il veut nous faire croire que seul compte le salaire net en bas de la feuille de paie ?
Mais non, c'est le salaire brut qui compte !
Le salaire net, c'est pour payer la force de travail.
Le salaire brut, c'est pour payer la reproduction de la force de travail.
Le salaire net, on vit avec au mois le mois ; le salaire brut, on vit avec tout au long de la vie.
Le salaire net permet de consommer et de vivre quotidiennement ; le salaire brut permet de faire face çà tous les aléas de la vie, quand on a besoin de logement, quand on est en charge de famille, quand on est malade, si on a un accident du travail ou une maladie professionnelle, si on est au chômage, ou si on prend sa retraite.
Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré-affectées à ce pourquoi elles sont collectées.
C'est le Capital, l'actionnaire, l'employeur qui paient notre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que notre salaire. Macron a déjà supprimé les cotisations familiales, il a baissé les cotisations parfois jusqu'à 1,6 ou 1,9 fis le SMIC.
L’arnaque de l’énarque, c’est que lui, il supprime et remplace tout par l'impôt.
C'est nous, par nos impôts, qui paierons dorénavant à la place de notre patron. Un hold-up de 470 milliards d'euros contre nous et donc un cadeau géant de 470 milliards d'euros pour le MEDEF.
Alain Martin