Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Rue du Blogule Rouge Insoumis

Rue du Blogule Rouge Insoumis

Dans la rue du blogule rouge on s'intéresse à toutes les affaires de la cité et des citoyens.

Publié le
L’hymne des femmes
Sur l’air du Chant des marais
Nous qui sommes sans passé, les femmes,
Nous qui n’avons pas d’histoire,
Depuis la nuit des temps, les femmes,
Nous sommes le continent noir.
 
Refrain :
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !
 
Asservies, humiliées, les femmes,
Achetées, vendues, violées,
Dans toutes les maisons, les femmes,
Hors du monde reléguées.
 
Refrain
 
Seules dans notre malheur, les femmes,
L’une de l’autre ignorée,
Ils nous ont divisées, les femmes,
Et de nos sœurs séparées.
 
Refrain
 
Le temps de la colère, les femmes,
Notre temps, est arrivé,
Connaissons notre force, les femmes,
Découvrons-nous des milliers !
 
Refrain
 
Reconnaissons-nous, les femmes,
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble, on nous opprime, les femmes,
Ensemble, Révoltons-nous !
 
Refrain

L'Hymne du MLF, parfois appelé Hymne des femmes, est une chanson créée collectivement en mars 1971 par des militantes féministes à Paris. Elle est devenue un emblème du Mouvement de libération des femmes (MLF) et plus généralement des luttes féministes francophones. Les paroles sont interprétées sur l'air du Chant des marais.

 

Le "chant des marais" ou "chant des déportés" est un chant composé en 1933 par des prisonniers du camp de concentration allemand de Börgermoor. Ils y dénoncaient la violence à leur égard ainsi que leurs conditions de vie et de travail dans les marais.

Le camp de Börgermoor était un camp destiné aux prisonniers politiques, surtout communistes. Y furent enfermés entre autres, Carl von Ossietzky, Prix Nobel de la paix, Wolfgang Langhoff, co-auteur du “chant des marais“, Rudi Goguel, co-compositeur de ce même chant, le “Börgermoorlied“, August Landmesser, ouvrier connu pour son apparition sur une photographie où il refuse d'effectuer le salut nazi.

​​​​​​

Et y'a les Rosies : 

Rosie la Riveteuse est une icône de la culture populaire américaine, symbolisant les six millions de femmes qui travaillèrent dans l'industrie de l'armement et qui produisirent le matériel de guerre durant la seconde guerre mondiale, alors que les hommes étaient partis au front.

 

Une campagne de presse fut alors lancée pour convaincre la population que les femmes pouvaient riveter, souder ou construire des bâtiments militaires au lieu de rester travailler chez elles ou dans les secteurs habituels comme l'industrie textile.

(Le caractère emblématique du riveteur remontait au début du XXème siècle, à la période de la construction des gratte-ciels à Chicago et Manhattan (New York), notamment les travaux épiques des sky boys (« gars du ciel») à l'occasion de l’achèvement de l'Empire State Building.)

L'affiche la plus célèbre fut We Can Do It! (« On peut y arriver ! »), créée pour Westinghouse en 1943 par J. Howard Miller, dont le modèle fut Naomi Parker Fraley. Destinée à lutter contre l'absentéisme et les grèves au sein de Westinghouse Electric Corporation, cette affiche fut collée sur les murs de l'usine.

Rosie the Riveter fit la couverture du Saturday Evening Post du dernier lundi de mai 1943, jour du Memorial Day (« Jour du souvenir »), faite par Norman Rockwell en prenant pour modèle Mary Doyle Keefe. La jeune femme piétine Mein Kampf en mangeant son sandwich pendant la pause, un énorme pistolet à rivet posé sur ses genoux et une boîte de déjeuner ornée du prénom « Rosie ». Norman Rockwell s'inspira d'une chanson composée par Redd Evans et John Jacobo s'intitulant Rosie the Riveter. Sur cette couverture, inspirée du prophète Isaïe de la chapelle Sixtine, peint par Michel-Ange, Rosie the riveter montre également les insignes de Marie,  avec son auréole au-dessus de sa tête, les douze étoiles du drapeau américain et les pieds sur Mein Kampf, comme Marie écrasant le Mal. Cette couverture rendra célèbre l'affiche « We can do it », symbole de la lutte féministe d'après-guerre.

On appela « Rosies » celles qui allèrent travailler dans les usines. Bien que 80 % des Rosies eussent voulu continuer à exercer ces métiers, elles furent incitées, au retour des hommes, à laisser leur place aux soldats démobilisés ou furent orientées vers des travaux non spécialisés.

C'est le symbole de ces femmes qui ont “fait tourner“ l'économie américaine qui a été récupéré par les féministes.

Du coup, lorsque les députées LFI Autain et Aubry, la députée communiste Faucillon et la sénatrice EÉLV Benbassa se mêlèrent à la chorégraphie lors d'une manifestation, elles furent traitées de “petites connes“ par l'ignare et macho député UDI, Meyer Habib (par ailleurs grand copain de Netanyahu).  

Commenter cet article

Articles récents

Rue du blogule Rouge insoumis annonce la couleur : c'est rouge !

Hébergé par Overblog