Voici quelques unes des affiches qui appellent à la mise à l'arrêt du pays à partir du 7 mars 2023 :
Et encore :
Aussi percutantes soient-elles, ces affiches suffiront-elles à motiver suffisamment les salariés pour se lancer dans un puissant mouvement de grève durable qui pourrait obliger Macron à retirer sa réforme ?
L'idée des syndicats, soutenus à fond (quoi qu'il en coûte) par la NUPÉS, puisque Macron a fait la sourde oreille aux millions de manifestants descendus dans la rue à de multiples reprises depuis plus d'un mois pour s'opposer à sa réforme des retraites et en particulier à l'allongement de deux ans de la période de travail, puisqu'aussi il a fait semblant de se désintéresser des sondages qui montrent une opposition à sa réforme de plus de 90% des actifs et 65% des Français, c'est de forcer l'apprenti despote à écouter la voix de la raison et à battre en retraite sur les retraites.
Car la réforme n'a pas été votée par l'Assemblée Nationale et les mensonges du gouvernement ont été l'un après l'autre débusqués, grâce, quoiqu'en disent Martinez, Berger ou Roussel, aux députés LFI/NUPÉS et à leur combat parlementaire acharné :
Oui, tout le monde en prend pour deux ans minimum.
Non, la réforme ne prévoit pas de retraite plancher à 1200 €.
Non, les femmes seraient loin d'y gagner et au contraire y perdraient énormément.
Non, ni la pénibilité, ni les carrières longues n'auraient été favorablement prises en compte.
De plus, le faux nez de la soi-disant opposition du RN aura été bien démasqué par la séquence sur les possibilités éventuelles d'aller chercher d'autres financements pour la sécu.
Les thuriféraires de Marine Le Pen n'ont-ils pas voté contre le rétablissement de l'ISF, contre la taxation des superprofits, et même proposé de réduire encore les ressources de la sécurité sociale en grignotant sur le salaire brut ?
Toute la question est maintenant de savoir, si, lorsque la France entière sera à l'arrêt à partir du 7 mars, cette fois impactés au niveau de leur porte monnaie, les vrais donneurs d'ordre que sont les oligarques, bénéficiaires jusqu'ici de la politique de Macron en faveur des Riches et qui l'ont fait roi, lui susurreront d'abandonner sans plus de frais (mais leur “caisse de grève“ à eux est bien remplie) tant qu'il en est encore temps ?
Au vu de son entêtement et de sa morgue grandissante, le Méprisant de la République ne risque-t-il pas cependant de leur répondre : “qui t'a fait duc ?“ et de se lancer alors tête baissée dans un conflit à la desperado avec répression policière et même dissolution de l'Assemblée (arme à double tranchant pour lui !) ?
Il faut espérer que non, car alors, la cocotte minute qu'est devenu le pays risque bien d'exploser ! Mais après tout, pourquoi pas ? Nous sommes aux portes d'une victoire historique et si jamais nous perdions, nous n'aurons pas fini de subir et de baisser la tête !
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Bref, l'épilogue ne risque-t-il pas d'être “la victoire en chantant“ ou “merci not' bon maît' “ ?