“La France n'est pas à l'arrêt, elle marche seulement au ralenti“ tentaient de minimiser les éditorialistes chiens de garde du macronisme il y a encore quelques jours au JT de France 2, face aux manifestations monstres initiées par les syndicats unis et soutenus par la NUPÉS, aux grèves multiples et reconduites chaque jour, aux actions de bloquage diverses et variées.
C'est ce déni de réalité, ajouté au passage en force de la réforme des retraites au Parlement, conjugué au non-vote à seulement 9 voix près (dont celle du député local Olivier Falorni qui devait avoir piscine hier) de la motion de censure qui aurait pu renvoyer Élisabeth Borne à ses chères études et la réforme honnie au placard , c'est tout cela qui a décuplé la détermination des travailleurs, des citoyens, du peuple français en général, à ne plus se laisser faire.
Du coup, à Périgny, comme à Saintes (qui a d'ailleurs reçu vendredi 17 mars la visite-soutien de Danièle Obono et Ersila Soudais, députées LFI/NUPÉS), ÉNEDIS est désormais bloqué par des grévistes décidés à lutter contre la réforme des retraites de Dussopt/Borne/Macron.