Alors que la date limite du retrait total des troupes israéliennes du sud du Liban arrive demain, Tel-Aviv annonce qu’il restera » indéfiniment » dans cinq localités libanaises, piétinant sans vergogne l’accord de cessez-le-feu signé avec le Hezbollah en novembre 2024.
Déjà, Washington avait repoussé l’échéance initialement fixée au 26 janvier, histoire de laisser le temps à Israël de continuer sa sale besogne : assassinats, enlèvements, bombardements, destruction de routes et d’habitations. La paix ? Une illusion pour l’État hébreu qui, non content de prolonger son occupation, prévoit de tripler le nombre de ses troupes à la frontière libanaise.
Le cessez-le-feu n’a été qu’une façade pour masquer une occupation qui se renforce chaque jour. Pendant que les diplomates palabrent, les chars israéliens creusent leurs positions et les bombes continuent de pleuvoir. Un cessez-le-feu qui ressemble plus a un diktat où Israël impose sa loi par la force.