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Rue du Blogule Rouge Insoumis

Rue du Blogule Rouge Insoumis

Dans la rue du blogule rouge on s'intéresse à toutes les affaires de la cité et des citoyens.

Publié le par rue du blogule rouge
Athées et fiers de l'être

Les événements récents ont attisé avec force les velléités d’influencer nos sociétés et nos habitudes de vie par la religion. Tous les courants religieux se sont exprimés, du catho intégriste au sunnite modéré, du chiite partisan d’Ali au rabbin orthodoxe, du protestant français au pentecôtiste américain, pour attribuer des limites à la liberté d’expression qui, selon eux, doit s’arrêter aux frontières du blasphème. Et chacun de définir le blasphème comme ce qui agresse, ou vexe, ou insulte sa propre vision de son propre dieu ou de sa propre croyance. Seraient donc blasphématoires tout ceux qui ne souscrivent pas à la croyance des autres, c’est-à-dire tous les autres croyants, adeptes d’une religion différente, mais surtout et avant tout, tous ceux qui ne croyant en aucune forme de dieu, ne professent aucune religion : les athées.

Eh ! Bien ! Les athées en ont marre.

Tous ces religieux n’insultent-ils pas par leur sottise la pensée intelligente et rationnelle ? Leur affirmation irrationnelle de foi aveugle n’est-elle pas en soi un blasphème pour ceux qui ne croient pas ?

 

Nous, athées,

 

Nous, athées, qui ne croyons ni à l’existence des dieux entités surnaturelles, ni à une âme dématérialisée et éternelle indépendante du corps et de la matière, sommes de plus en plus nombreux : 47% des Chinois et 31% des Japonais se disent désormais athées.

En France, pays qui figure au 4ème rang mondial pour l'athéisme, les religieux ne représentent plus qu’environ un tiers de la population (37%), un autre tiers (34%) se disant non religieux et 29%, athées convaincus. Dans l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, 32% de la population (un tiers) se disent non religieux et 14% (1 personne sur 7), athées, les religieux ne représentant plus que la moitié de la population (51%).

En Amérique du Nord, 57% de la population se dit religieuse, 33% non religieuse et 6% athée. Le Canada est moins religieux que les États-Unis avec moins de la moitié de la population se disant religieuse (46%), 40% se disant non religieuse et 9% athée (États-Unis: 60%, 30%, 5%).

Par rapport à 2007, alors que la même enquête avait été menée dans 39 pays, une baisse générale de religiosité a été constatée, cette dernière ayant diminué de 9% dans ces 39 pays et l'athéisme ayant augmenté de 3%. Notablement, l'athéisme a augmenté de 15% en France et de 3% au Canada. Ce n’était pas le cas il y a cinquante ans, encore moins il y en a cent. Nous avons, du point de vue du nombre, quoi qu’on en dise, le vent en poupe.

 

Être athée, outre ne pas cautionner de croyance irrationnelle, consiste en fait à vivre sans s’occuper d’aucun rite religieux ni d’aucune loi dictée par une quelconque religion. Pour vivre sans dieu et en dehors des rites, un athée n’en vit pas moins en société et c’est d’une société laïque dont il a besoin, s’appuyant sur des lois laïques décidées majoritairement, acceptées par tous, quelque soit l’orientation des croyances ou des non croyances personnelles.

 

Des rites ridicules

 

Les religions sont guidées par leurs rites. Messes, prières, offices, tous plus rigolos à observer les uns que les autres, pour les spectateurs que nous sommes.

Bien sûr, leurs mômeries nous font plutôt souvent rire. On s’éclate toujours à assister aux génuflexions et aux signes de croix des uns, portant au cou leurs pendentifs en forme de crucifix, les fesses dressées au ciel et les mains et la tête prosternées vers La Mecque des autres (qu’est-ce que ça peut bien signifier sur une planète ronde ?), tandis que d’autres encore adressent de répétitifs coups de tête (sur laquelle ils ont fixé un rond de tissu) à un mur, en guise de lamentation.

Nous devons néanmoins supporter les signes de croix ostentatoires ou les prières télévisées de nos footballeurs préférés -ou pas. Plus grave, nous devons aussi supporter la vue de tous ces poteaux de supplice en forme de croix à tous les coins de nos rues, supporter les volées de cloches intempestives en pays catholiques ou les appels par hauts parleurs de l’Imam à venir prier à la mosquée en pays musulmans. Nous participons par ailleurs trop souvent par nos impôts à l’entretien de leurs lieux de culte et ne parlons pas du scandale des fonds publics alloués à l’enseignement confessionnel !

 

Des religions directives, intolérantes et invasives

 

Mais on en a marre aussi de supporter leurs bêtises, surtout lorsqu’elles ont la prétention de nous dicter notre conduite. Genre « la Terre est plate », « elle ne tourne pas autour du soleil », "votre âme est immortelle", « l’évolution animale n’existe pas », « pas de sexe avant le mariage », « les femmes enfanteront dans la douleur », « l’avortement est un crime » la contraception est un crime », « l’homosexualité est un crime pour tous », « ne mangez pas de porc, c’est impur », « ne mangez pas de viande le vendredi », etc.

 

Les religions les plus dangereuses dans ce domaine, sont celles qui disposent du plus grand nombre d’adeptes et les plus prosélytes, c’est-à-dire, actuellement, les religions monothéistes, auxquelles il faut aussi ajouter l’hindouisme et le bouddhisme et même plusieurs groupes moins nombreux ou sectes n’ayant pas encore « réussi ». Ce sont elles qui prétendent régir la société entière en imposant leurs préceptes, par la force le plus souvent. Nous refusons de nous laisser intimider et encore moins embrigader. Nous ne croyons pas en leurs dieux, nous ne voulons pas de leurs lois. Voilà qui doit nous inciter à chercher à en apprendre plus sur elles, non seulement comme on chercherait à amasser quelques connaissances sur la religion des Dogons ou celle des Aborigènes australiens, par souci culturel, mais surtout comme on cherche à connaître l’ennemi qui nous menace et nous assiège, pour pouvoir mieux se défendre de ses assauts.

 

Les trois grandes religions monothéistes actuelles (par le nombre de leurs pratiquants ou leur notoriété) sont le Judaïsme (13 à 14 millions de personnes concernées seulement dans le monde mais avec le privilège de l’antériorité chronologique), le christianisme (peut-être 2 milliards de personnes concernées, mais partagés en 1,2 milliards de catholiques et 800 millions de protestants) et l’Islam (1,6 milliards environ). Elles se veulent toutes les trois des « religions du livre », basées sur des textes sacrés révélés directement par Dieu. Imbriquées quoiqu’elles en disent les unes dans les autres, le christianisme comme l’Islam reprenant les dogmes juifs et l’Islam assimilant Jésus à un prophète même s’il lui dénie la qualité de fils de Dieu, elles sont toutes les trois basées sur des personnages à l’historicité plus que douteuse. Toutes les trois proposent des récits sanglants et ineptes, parfois naïfs, souvent contradictoires et ignares, incompatibles en tous les cas avec tout esprit critique.

 

Judaïsme

 

Le Judaïsme est en partie basé sur son livre sacré, la Bible, que les chrétiens appellent « Ancien Testament ». C’est en fait une sélection de livres anciens, reconnus sacrés, d’origine divine, par les rabbins. Les cinq premiers livres constituent « la Loi », « la Torah » ou « Le Pentateuque » : 1/ la Genèse 2/ l’Exode 3/ le Lévitique 4/ Les Nombres 5/ Le Deutéronome) ; un deuxième ensemble est constitué par les « livres prophétiques » (prophètes antérieurs = Josué, Juges, Samuel et les lois et prophètes postérieurs : Esaïe, Jérémy, Éséchiel, plus douze « petits prophètes »). Une troisième partie regroupe les Psaumes, le livre de Job, le livre des Proverbes et les « cinq rouleaux » (Ruth, Le Cantique des cantiques, l’Écclésiaste, le livre des Lamentations, Esther. Suivent Daniel, les Chroniques, les écrits deutérocanoniques (inclus dans l’Ancien Testament par les catholiques et les orthodoxes mais pas par les hébraïques, tandis que les protestants les considèrent carrément comme apocryphes).

Tous ces textes ont été écrits entre 600 et 400 avant J.C. par de nombreux scribes qui ont puisé largement dans les archives de Babylone dans un premier temps et dans les archives d’Alexandrie par la suite. L’origine de l’Ancien Testament se trouve aussi en pays de Sumer (Irak actuel).

 

Le Judaïsme, c’est la religion du peuple juif, qui se considère comme le peuple élu grâce au pacte qu’il est censé avoir conclu avec Dieu sur le Mont Sinaï par l’intermédiaire de Moïse.

 

Pour les traditions juive, chrétienne et musulmane, Moïse est en effet l’auteur, sous inspiration divine, du Pentateuque. Y sont relatées l'histoire de Moïse lui-même, celle des Patriarches et celle du peuple d'Israël. Moïse y apparaît comme le prophète et le guide qui conduisit le peuple hébreu hors d'Égypte, pays où il aurait vécu dans la servitude, après que les dix plaies infligées à l’Égypte aient permis sa libération (Soyons gourmands, rappelons ces dix plaies : 1/ Les eaux du Nil se changent en sang. 2/ Les grenouilles tombent du ciel et recouvrent l’Égypte. 3/ La poussière du sol se change en moustiques. 4/ Des taons sauvages entrent dans toute l’Égypte. 5/ Tous les troupeaux meurent. 6/ Gens et bêtes se couvrent de furoncles bourgeonnant en pustules. 7/ La grêle tombe et se transforme en feu. 8/ Les sauterelles détruisent tout ce qui restait. 9/ Des ténèbres épaisses s’installent plusieurs jours. 10/ Tous les premiers nés meurent.)

Vous pouvez y croire, vous ?

 

Moïse est le premier personnage à être nommé « homme de Dieu » dans la Bible. Selon ces traditions, il écrivit également « sous la dictée de Dieu » les Dix commandements et tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires. En plus de cette idée d'une rédaction sous la dictée de Dieu connue comme la « Torah écrite », les rabbins lui attribuent également la «Torah orale» constitués par les commentaires de la Loi codifiés dans la « Mishna ».

 

Problème : l’existence de Moïse est un mythe. Aucune des recherches faites à ce jour n'a abouti à fixer dans le temps une éventuelle vie de Moïse ou même à certifier son historicité.

 

L'Ancien Testament s'est largement inspiré de textes vieux de plusieurs milliers d'années av J.C., des religions sumérienne et égyptienne. La vie de Moïse est une histoire fabuleuse, pleine d'intrigues, de rebondissements, avec une fin heureuse. La description de Shakespeare pourrait aussi bien lui être appliquée : « C'est un récit raconté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien » (Shakespeare - Macbeth acte V scène 5).

En tous les cas, si Moïse avait vécu comme il est dit dans la Bible vers 1800 av J.C., il y aurait des preuves écrites en Egypte où il est censé être né et avoir passé la majeure partie de sa vie en accomplissant merveilles sur merveilles. Or aucun document écrit antérieur au deuxième siècle ne le mentionne ! Son histoire a en réalité été empruntée aux mythologies égyptienne et sumérienne.

Ce personnage de Moïse apparaît dans le Livre de l’Exode, texte composé de différentes strates d'écritures dont les premiers éléments datent de la fin du septième siècle av. J.-C.. Ce récit est notamment inspiré de la légende du roi mésopotamien Sargon d’Akkad sauvé des eaux (sa mère l’aurait lui aussi déposé à sa naissance-vers 2300 avant J.C.- dans un panier d’osier confié aux eaux du fleuve -ici l’Euphrate) , à l'instar de Moïse, qui apparaît, comme un personnage fondateur mythique à l'historicité inaccessible.

Et vous voudriez qu’on y croit ?

 

La religion judaïque proclame la croyance en l’existence d’un dieu créateur de l’univers et de l’homme (voir la genèse), personnel et tout-puissant, à la fois terrible, jaloux et miséricordieux. Il faudrait donc le craindre et l’aimer. À partir du deuxième siècle avant J.C. se développe une littérature apocalyptique qui annonce la venue d’un messie (qui signifie l’Oint) après une accumulation de calamités pour instaurer le royaume des cieux (sic). Cette tendance est à rapprocher du culte de Mazda, ancienne divinité centrale unique, abstraite et transcendantale du zoroastrisme, l’ancienne religion des Perses.

 

Christianisme

 

Le christianisme est en partie basé sur les textes contenus dans la Bible et surtout dans « le Nouveau Testament », venu s’ajouter à l’Ancien Testament des Hébreux. Quatre évangiles, sur la cinquantaine ou la soixantaine qui ont existé, auraient été sélectionnés, après le choix par Constantin du christianisme comme religion d’état de l’Empire romain, d’après certains, en 325 au concile de Nicée (où on inventa le concept de la Trinité), pour faire partie des textes sacrés chrétiens.

D’après la tradition chrétienne, les évangiles auraient été écrits en plusieurs phases par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette oscillant entre 65 et 110. Ils l’ont été en réalité beaucoup plus tard. Les historiens sérieux les situent même après 150 (comme le pensait Voltaire). En effet, les premières mentions de ces évangiles datent de 160 (Justin) et 180 (Irénée). La sélection définitive des textes admis à faire partie du canon de l’Eglise n’est cependant intervenue qu’au sixième siècle.

Ils ne seront par ailleurs appelés « évangiles » que vers 1504.

Si les spécialistes insistent sur les difficultés d'une datation précise, l'ordre relatif de leur apparition est admis par la plupart d'entre eux. Cet ordre est différent de celui officialisé par l’Eglise qui est le suivant : 1/Matthieu 2/Marc 3/Luc 4/Jean 5/Épîtres de Paul 6/Autres épîtres 7/Apocalypse. En réalité, les évangiles ne sont pas les textes les plus anciens du Nouveau Testament et leur rédaction est précédée dans le temps par celles d'autres écrits comme une partie des épîtres de Paul ou par l’épître de Jacques. Le premier évangile est plutôt celui attribué à Marc. Suit l'évangile selon Luc, dont l'auteur serait le même que celui des actes des apôtres, rédigés vers la même époque. L'évangile selon Matthieu suivrait et, pour finir, celui selon Jean.

Les évangiles selon Matthieu, Marc et Luc, qui racontent l'histoire de Jésus d'un point de vue relativement semblable, malgré des contradictions certaines, sont dits synoptiques. L’évangile selon Jean relève lui d'une autre christologie, spécifiquement johannique. Car si l’évangile selon Marc ignore la nativité, la circoncision, la fuite en Égypte, les instructions aux apôtres, la mort de Judas, le sermon sur la montagne, l’onction de Jésus, les malédictions contre certaines villes ou contre les scribes et les Pharisiens, les paraboles du Royaume, de la brebis perdue, du figuier, du bon Samaritain, des dix vierges, des vignerons, certains miracles, le quatrième évangile, celui de Jean, s’il ignore la naissance de Jésus, son enfance, sa famille etc., est le seul à mentionner le Verbe (ou logos), le changement de l’eau en vin, etc.

 

Ces évangiles nous proposent donc des versions contradictoires : En voici un autre exemple : Jésus est né de la Vierge Marie et du Saint-Esprit ? C’est ce que racontent les évangiles de Matthieu et de Luc, mais pas Jean, qui se contente d’ « expliquer » : « le verbe est devenu chair » et d’ignorer l’histoire de la vierge ! Pour Marc aussi, Jésus apparaît soudainement dans le désert, déjà adulte.

 

Problème : l’existence de Jésus est un mythe. Nous ne connaissons sa vie que par le Nouveau Testament. Aucune preuve de son existence n’est fournie par l’histoire. Aucun texte profane n’y fait allusion si on excepte ceux qui, copiés ultérieurement par des scribes chrétiens ont subi des altérations volontaires, des interpolations ou des ajouts.

 

Comme l’écrit Georges Ory : « Soutenir que le christianisme est né à Jérusalem au premier siècle de notre ère, c’est accepter comme témoignages historiques des copies du quatrième siècle de manuscrits religieux du deuxième siècle qui évoquent des événements ayant pu avoir lieu cent cinquante ans auparavant. »

Et vous voudriez qu’on y croit ?

 

Le christianisme semble avoir été le fruit d’un syncrétisme entre la religion romaine traditionnelle, le culte impérial, le culte de Mithra (réservé aux hommes), le « Sol Invictus » (des militaires) ou même le culte d’Isis (prototype du culte de la vierge ?) et la religion des Juifs. Les Juifs croient à la venue sur terre d’un Messie rédempteur ? On va leur en trouver un. Ce sera Jésus (Christ signifie Oint -tiens ! tiens !), dont la vie est racontée dans les évangiles. Le héros aura une vie pleine de miracles, comme tous les dieux de l’époque et une fin en apothéose comme les Empereurs romains.

 

Islam

 

L’Islam est en partie basé sur son livre sacré, le Coran, qui aurait été écrit par l’analphabète Mahomet à la suite d’une révélation divine, 6215 ans après la chute d’Adam (sic), soit 630 ans après la naissance de Jésus Christ. C’est l’archange Gabriel qui, en un clin d’oeil, l’aurait entraîné sur un cheval ailé aux portes de Jérusalem, où il rencontra Abraham, Moïse et Jésus, puis il monta de ciel en ciel, réussit au passage à négocier avec Dieu pour faire passer le nombre de prières quotidiennes obligatoires de 50 comme l’aurait voulu le patron, à 5, revint sur terre et exigea d’être cru sur parole. La compilation des nouveaux préceptes qu’il rapportait, le Coran pouvait naître. Et voilà le credo.

 

De quoi se compose le Coran ?

D’une litanie de textes gores, devenus abscons et ésotériques à force d’être, avec le temps, déconnectés de toute historicité. Une soit-disant révélation à laquelle il faudrait croire sans limite et sans question. Ne pas l’écouter, ne pas l’approuver, ne pas suivre ses préceptes serait devenir idolâtre. Et alors ? Quelle est la différence entre croire au pouvoir d’une idole et révérer celui d’un dieu unique ?

Non, les textes revendiqués comme sacrés par leurs adeptes ne sont pas libérateurs, au contraire.

Oui, comme la Bible, le Coran est esclavagiste : « Un esclave fidèle vaut cependant mieux qu’un Infidèle… »

Oui, comme la Bible, le Coran est misogyne : « Les femmes sont impures quand elles ont leurs règles, mais en dehors de ces périodes, on peut les cultiver comme son champ (sic), autant de fois qu’on le veut » !

Oui, comme la Bible, le Coran est plein du bruit et de la fureur de l’enfer qui menace tous ceux qui désobéissent à ses préceptes. Et d’ailleurs, ceux-là, les impies, avant d’être livrés après leur mort aux flammes par Dieu lui-même, connaîtront l’enfer sur terre de la main des croyants.

 

Problème : L’existence de Mahomet n’est pas garantie par des sources historiques sérieuses.

 

Voici une des critiques historiques de l’Islam à ses débuts :

« Toute la documentation que nous possédons sur Mahomet dérive exclusivement de sources écrites arabes – des biographies, des recueils des paroles et des actes du prophète, etc. – dont les plus anciennes datent d'un siècle et demi après sa mort.

Non seulement ce long laps de temps suscite quelques doutes sur leur exactitude, mais l'examen de leur contenu laisse nettement entendre qu'elles furent composées dans un contexte de disputes partisanes intenses à propos de la vie du prophète…

Les premières sources relatant la vie du prophète qui aient survécu jusqu'à nos jours contredisent la biographie standard de manière spectaculaire. Ce sont pour une part des sources littéraires en d'autres langues que l'arabe (araméen, grec, syriaque) et pour le reste des objets d'époque (papyrus, inscriptions, pièces de monnaie). Les experts révisionnistes constatent ainsi que l'énorme masse de détails fournis est presque entièrement apocryphe…

Par exemple, une inscription et un récit grecs incitent (…) à fixer la date de naissance de Mahomet en 552, au lieu de 570. La carrière de Mahomet se déroula non pas à La Mecque, mais à des centaines de kilomètres plus au nord. Yehuda Nevo et Judith Koren estiment que la langue arabe classique a été développée non pas dans l'Arabie Saoudite actuelle, mais sur les côtes de l'est de la Méditerranée, et qu'elle n'atteignit l'Arabie qu'à la suite des efforts colonisateurs de l'un des premiers califes.

Ces découvertes mènent à des conclusions surprenantes. Ainsi, les tribus arabes qui conquirent de larges tranches de territoires au septième siècle n'étaient pas musulmanes; peut-être étaient-elles païennes. Le Coran n'est pas «produit par Mahomet, ni même par l'Arabie», mais constitue un recueil d'anciens éléments liturgiques judéo-chrétiens combinés pour satisfaire aux besoins d'une époque ultérieure.

En somme, «il n'existait pas d'Islam tel que nous le connaissons» jusque deux ou trois siècles après les dates avancées par la version traditionnelle (donc plutôt 830 que 630). L'Islam se développa non pas dans les lointains déserts d'Arabie, mais à travers l'interaction de conquérants arabes avec les peuples plus civilisés qu'ils asservirent. Quelques chercheurs vont même jusqu'à douter de l'existence de Mahomet. »

 

Daniel Pipes Jerusalem Post 12 mai 2000

Et vous voudriez qu’on y croit ?

 

L’Islam reprend en réalité les vieilles lunes juives et chrétiennes sur l’organisation divine de la création de l’univers et de l’humanité, en passant par le paradis, l’enfer, le jugement dernier, les prophètes, etc., auxquelles s’ajoute une grosse dose de prédestination, tout ce qui se produit dans le monde étant prévu et réalisé par Allah.

 

Un « hadith », c’est-à-dire la transcription d’un précepte oral attribué à Mahomet, précise ce que doivent être les 5 piliers de l’Islam: La Chââda, déclaration d’unicité de Dieu (« Allah est le seul dieu et Mahomet est son prophète »), la prière 5 fois par jour, l’aumône sacrée due aux pauvres, le pèlerinage à La Mecque, le jeûne du Ramadan.

Ce sont ces rites, simples, pour ne pas dire simplistes, impérieux et immuables qui ont permis à l’Islam d’imposer sa loi dans de nombreux pays.

 

Résumons : Judaïsme, Christianisme et Islam apparaissent comme trois versions d’une même croyance puérile en une immatérialité éternelle de l’âme humaine et en un dieu unique tout puissant créateur de l’univers mais surtout de l’homme et supposé diriger notre existence dans tous ses aspects. Dieu est partout et c’est le plus fort. Mais croyance puérile aussi en tout un fatras de personnages ou d‘événements plus que douteux allant du patriarche âgé de 900 ans aux animaux survivant au Déluge dans une arche salvatrice, en passant par les anges et les archanges, la vierge mère, l’analphabète écrivain, le pâtre défiant le pharaon ou l’homme dieu ressuscitant, et j’en passe !

 

Leurs préceptes, fondés sur des écrits ou des traditions orales dépassées et irrationnelles nous choquent et nous indisposent. Refusons de nous laisser diriger par ces âneries ! Nous revendiquons le droit de les critiquer, de les moquer, de les caricaturer, pourquoi pas ? Ce n’est pas manquer de respect aux croyants que de critiquer leurs croyances. Nous n’avons rien ni contre les juifs, ni contre les chrétiens, ni contre les musulmans car nous voulons et nous pouvons vivre avec eux, mais nous critiquons le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, entre autres. (Et en cela, nous, athées faisons preuve d’une grande sagesse, car dans leurs anathèmes, les religions distinguent-elles entre athéisme et athées ?).

 

Nous revendiquons surtout le droit de ne pas tenir compte des religions. Nous n’avons pas besoin d’elles pour vivre individuellement ou en société et savoir diriger nos actions. On a l’esprit bien plus clair, une fois débarrassé des vapeurs de l’opium !

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